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Cette semaine, Normay a le grand plaisir de recevoir pour une seconde fois, Céline Williamson, une mère d’origine. Céline nous raconte ce qu’elle et plusieurs autres mères ont vécu lorsqu’elles sont devenues des « filles-mères ». Elle nous parle de ce « choix » imposé par les autorités. Les bébés étaient volés à leur mère pour fournir l’industrie de l’adoption qui régnait depuis la fin de la 2e guerre mondiale. Cette importance de la famille qui a mené des familles infertiles à se trouver un beau bébé blanc, en santé, né d’une mère célibataire. Quel bon match! Pour en savoir plus sur cette période noire, un comité sénatorial a été formé et a entendu de nombreux témoignages menant au rapport « Honte à nous! L’adoption forcée des enfants nés d’une mère célibataire pendant la période d’après-guerre au Canada ». Suite à ce comité, des excuses ont été demandées au gouvernement fédéral, mais celles-ci ont été refusées. La défaite principale étant qu’il s’agissait de lois provinciales. Mais, au contraire, le gouvernement fédéral subventionnait des pensions pour « filles-mères ». 76 maisons ont été achetées de l’Armée du Salut pour être converties en pension. Les mères étaient fortement encouragées par les travailleuses sociales de l’époque à se réfugier dans une de ces résidences, où 95 % des enfants étaient prévus pour adoption. Les tactiques persuasives pour que les mères se sentent diminuées, inadéquates, sans moyens financiers, étaient utilisées après la guerre. Certaines ont été humiliées, dénigrées et ont subi des abus physiques et psychologiques, pour leur faire croire que les enfants n’avaient pas besoin d’elles. Dans les années où Céline a accouché, en 1969, ses tactiques avaient diminuées, mais les intervenantes tentaient de convaincre les mères que c’était leur décision que d’abandonner leur enfant pour son mieux-être. C’était un traumatisme persistant, physique et mental, vécus à différents niveaux pour chacune d’elles. Disons que la confiance en soi en mangeait un coup et que c’était difficile de la reconstruire.

 

Après plusieurs années, Céline a entamé des recherches. Elle a dû travailler sur elle pour affronter tout ceci. Aucun accompagnement ne lui était connu. Lorsque sa fille a atteint ses 30 ans, Céline a cru qu’elle devait se faire une raison; elle ne la cherchait pas. Elle a lâché prise. Mais, surprise! Quelques semaines plus tard, Céline recevait un appel d’une travailleuse sociale du Centre jeunesse pour l’informer que sa fille la recherchait! Elle devait laisser aller le bébé pour que l’adulte se présente.

 

Elle a donc appris qu’on avait menti à ses parents adoptifs Ils lui ont dit que la petite était orpheline suite au décès de ses parents dans un accident d’automobile. Donc, sa fille ne la cherchait pas, jusqu’au jour où elle a appris, durant ses études, toutes les histoires d’adoption de l’époque. Elle a donc entamé ses démarches. Céline nous relate les démarches qui ont mené sa fille dans ses bras, après un échange de lettres, de photos et quelques appels téléphoniques, avant une rencontre au Québec. Céline résidait à Calgary.

 

Comme bien des mères, Céline voyait sa fille comme son bébé. Il fallait que ce bébé grandisse tranquillement à ses yeux. Ce qui est tout à fait normal après avoir vu son enfant qu’à la naissance et le retrouver plus de 30 ans plus tard. Céline nous décrit comment elle se sentait après ses retrouvailles.

 

Au moins, maintenant la vérité est connue. La période de somnambulisme et d’obéissance aux autorités est terminée.

 

Aujourd’hui, Céline s’occupe d’un groupe de soutien à Calgary, pour Origins Canada. Ce groupe vient en aide aux personnes séparées par l’adoption. Vous pouvez rejoindre Céline, si désiré, à celinew@telus.net ou sur son site Internet www.psyckeli.com

 

 

Important : Vous avez aimé cette émission? Vous aimeriez y participer? Si tel est le cas, vous pouvez contacter l’animatrice, Mme Normay St-Pierre, par courriel au : normay.stpierre@videotron.ca et elle se fera un plaisir de vous contacter. Les enregistrements se font par téléphone, normalement un soir de semaine. C’est un bel endroit pour lancer un avis de recherche. Des personnes se sont retrouvées grâce à cette émission. Réservez rapidement!

Chanson (référence) « Le sens de la famille » de Grand Corps Maladie :

Loin des yeux, près du cœur : https://www.facebook.com/loin.mr.aer

Mouvement Retrouvailles : https://www.mouvement-retrouvailles.qc.ca

https://www.facebook.com/MouvementRetrouvaillesAdopteesNonAdopteesParents

Pour écouter votre émission : https://soundcloud.com/mouvement-retrouvailles/loin-des-yeux-pres-du-coeur-25-mars-2022-celine-williamson-mere-dorigine/s-b9cDWK474K5?utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing

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